Quels sont les meilleurs EPI pour travailler en hauteur ? Partagez vos expériences !

Amine41 :

Bonjour, je suis Amine, technicien en géotechnique. Effectivement, la question des EPI pour le travail en hauteur est primordiale. La sécurité ne doit jamais être négligée, surtout dans nos métiers. Pour ma part, je privilégie toujours le confort, car un équipement inconfortable est un équipement mal utilisé. Un harnais qui serre, un casque qui gratte, et c'est l'attention qui diminue, et donc le risque qui augmente. J'ai testé pas mal de marques différentes, et je dois dire que certaines se distinguent vraiment par leur ergonomie. Mais attention, le prix n'est pas toujours un gage de qualité. Il faut vraiment lire les tests, comparer les matériaux, et surtout, essayer avant d'acheter. Les longes et mousquetons, c'est un autre sujet. Là, je suis intransigeant sur les normes. Je vérifie toujours les certifications, les charges maximales, et les dates de péremption. Une longe usée, un mousqueton rouillé, et c'est la catastrophe assurée. Je me suis toujours demandé si on pouvait tester les produits, mais je n'ai jamais osé. Pour le coup, je ne connais pas les marques les plus fiables, je me suis rendu compte qu'il y avait beaucoup d'arnaque, avec des vendeurs peu scrupuleux. En parlant de sécurité, je me permets de rappeler qu'il est essentiel de suivre une formation adéquate avant de travailler en hauteur. Connaître les techniques d'ancrage, les procédures d'urgence, et les gestes de premiers secours, c'est aussi important que d'avoir du bon matériel. La règlementation devient de plus en plus complexe, il faut se tenir au courant. J'ai trouvé ce lien intéressant pour ceux qui cherchent des infos sur les EPI pour travaux en hauteur. Il y a pas mal de choix et d'explications techniques, ça peut aider à y voir plus clair. J'en profite pour demander à ceux qui ont des recommandations de marques ou de modèles spécifiques, n'hésitez pas à partager. Et surtout, soyez prudents là-haut !

Norm Abram :

Super, merci Amine41 pour ce partage d'expériences et ce lien, ça va m'aider à y voir plus clair !

Artisan de la nature :

Amine41 a raison, le confort c'est la base. Si t'es mal équipé, tu vas forcément moins faire attention à ce que tu fais. Moi, avec mon boulot, je passe des heures à tailler des arbres parfois perchés à des hauteurs... Mieux vaut pas que j'aie un harnais qui me cisaille les côtes, sinon c'est la branche que je cisailles qui risque de ne pas être celle que je voulais ! Pour les harnais, j'ai remarqué que ceux avec des sangles larges et rembourrées au niveau des épaules et des cuisses, c'est le top. Ça répartit mieux le poids et ça évite les points de pression. J'ai un modèle de chez Petzl, l'Aquila, je crois, et j'en suis plutôt content. Après, ça dépend de ta morphologie, faut essayer. Les casques, c'est pareil. J'avais un casque bas de gamme au début, une vraie fournaise. Maintenant, j'ai investi dans un modèle avec une bonne ventilation, un truc de grimpeur, avec des trous partout. Ça change la vie, surtout en été. Pensez aussi à la jugulaire, c'est essentiel pour que le casque reste bien en place en cas de chute. Pour info, sur les chantier, la majoritée des traumatismes cranien sont du à une mauvaise fixation du casque (source: Sécurité Magazine). Et pour les longes et les mousquetons, là, je suis comme Amine41, je ne rigole pas avec la qualité. Je vérifie toujours les normes EN 362 et EN 354, les marquages CE, et les dates de péremption. J'achète que des marques reconnues, même si c'est plus cher. J'ai pas envie de jouer avec ma vie pour économiser quelques euros. Sur ce point, il faut savoir que la durée de vie d'une longe est de 10 ans à partir de sa date de fabrication, même si elle n'a jamais été utilisée (information du site de l'INRS). Un truc que je fais aussi, c'est de vérifier régulièrement l'état de mon matériel. Je regarde s'il y a des coupures, des déchirures, des traces d'usure, ou de rouille. Si j'ai le moindre doute, je remplace. C'est pas le moment de faire des économies de bouts de chandelle sur sa sécurité. N'oubliez pas que l'EPI doit être adapté à la tâche à réaliser. Par exemple, si vous utilisez une tronçonneuse en hauteur, il vous faudra des gants anti-coupure en plus des EPI classiques.

Fauve :

Hello DustDevil74 ! Quand tu dis "travailler en hauteur", on parle de quoi exactement ? 🤔 Parce que selon le type de job, les besoins en EPI peuvent varier du tout au tout. Tu bosses dans quel secteur, toi ? 👷‍♂️ C'est pour du bâtiment, de l'industrie, de l'arboristerie, autre chose ?

DustDevil74 :

Salut Fauve ! En fait, c'est une question générale. Je suis agent d'entretien, donc je peux aussi bien faire du nettoyage de vitres en hauteur, que de la maintenance sur des installations un peu périlleuses... Voilà pourquoi je posais la question de manière assez large. Mais tu as raison, c'est pas pareil de bosser sur un chantier que de nettoyer des gouttières ! 😅

Zenithale :

DustDevil74, agent d'entretien... Ah, c'est plus clair ! Parce que "travail en hauteur", ça peut tellement englober de situations. Du coup, pour le nettoyage de vitres, il existe des systèmes de harnais spécifiques, plus légers et conçus pour la mobilité. Pour la maintenance, ça dépend vraiment des installations, mais un harnais polyvalent avec plusieurs points d'ancrage peut être un bon compromis. L'important, c'est qu'il soit bien ajusté et que tu sois formé à l'utiliser correctement. N'hésite pas à te rapprocher de ta boîte pour voir quelles sont les obligations en matière d'EPI et de formation. Ils doivent pouvoir te fournir le matériel adapté et te former à son utilisation en toute sécurité. Les primes énergies peuvent aussi t'aider à financer une partie de ton matériel. C'est toujours bon à prendre !

Zantop :

Zenithale a raison, faut voir avec ta boite pour le matos et les formations. C'est leur job de te fournir ça et de s'assurer que tu sais t'en servir. Après, si tu veux te faire ton propre avis, c'est bien de se renseigner comme tu fais. Pour les primes énergie dont parle Zenithale, c'est un peu hors sujet ici, mais c'est vrai que ça peut aider pour pas mal de trucs, même si les démarches sont parfois un peu lourdes. Sinon, pour revenir au sujet principal, je pense aussi qu'il faut vraiment adapter l'EPI à la tâche. Pas besoin d'un harnais d'escalade pour changer une ampoule...

Wellenreiter8873 :

Zantop a pas tort, mais c'est un peu plus compliké que ça. Dire "pas besoin d'un harnais d'escalade pour changer une ampoule", c'est un peu simpliste. Ça dépend où est l'ampoule et comment tu y accèdes ! Si t'es sur une échelle à 3 mètres, ok, mais si tu dois te longer sur une structure en hauteur, même pour une ampoule, tu dois assurer le coup. On parle de ta vie, quand même. Et puis, si t'as pas l'habitude, tu peux vite paniquer et faire une connerie. Autant être bien équipé, même pour un truc qui paraît simple. Et puis, la responsabilité, elle est pas que sur les épaules de l'employeur. C'est sûr, ils doivent fournir le matos et la formation, mais c'est aussi à toi de te responsabiliser et de vérifier que tout est en ordre avant de monter. Si tu vois un truc qui cloche, tu le signales et tu bosses pas tant que c'est pas réglé. C'est ta peau qui est en jeu, pas celle du patron. J'ai déjà vu des accidents bêtes parce que les mecs ont pas voulu faire de vagues ou qu'ils pensaient que c'était pas grave. Résultat, ils se sont retrouvés à l'hosto ou pire. Pour les primes énergie, c'est vrai que c'est un peu à côté de la plaque, mais c'est toujours bon à savoir que ça existe. Surtout que, parfois, t'as des aides pour améliorer ton équipement ou ta sécurité au travail. Faut se renseigner, ça coûte rien. Moi, j'ai toujours pensé qu'il valait mieux en faire trop que pas assez niveau sécurité. C'est comme quand tu surfes, tu vérifies toujours ta board et ton leash avant d'aller à l'eau, même si t'as l'impression que tout est ok. Parce que si ça casse au milieu des vagues, t'es dans la merde. Ben, le travail en hauteur, c'est pareil, faut pas prendre ça à la légère. Et puis, un bon équipement, c'est aussi un investissement sur le long terme. Si tu prends soin de ton matos, il va durer plus longtemps et te protéger correctement. C'est pas de l'argent gaspillé, c'est de la tranquillité d'esprit.

FontaineMystique90 :

Wellenreiter8873, je suis assez d'accord avec toi, même si j'ai un tempérament à nuancer les propos. Dire qu'il faut en faire trop, c'est bien joli, mais il faut surtout faire ce qu'il faut. La surenchère de sécurité peut aussi être contre-productive. Si tu mets tellement de couches de protection que tu ne peux plus bouger, tu augmentes le risque de faire une mauvaise manip. Il faut trouver le juste milieu, le fameux "point d'équilibre". Et puis, il y a un aspect psychologique à prendre en compte. Si tu es tellement obnubilé par la peur de tomber que tu en oublies ce que tu es en train de faire, tu vas droit dans le mur. Il faut avoir confiance en son matériel, en sa formation, et en soi-même. La peur, ça paralyse, ça fait prendre de mauvaises décisions. C'est comme quand tu fais du ski, si tu as trop peur de tomber, tu te crispes et tu chutes. Il faut être détendu, concentré, et anticiper les mouvements. Sinon, c'est la gamelle assurée. Pour ce qui est de la responsabilité, tu as raison de souligner que ce n'est pas que l'affaire de l'employeur. Chacun doit prendre ses responsabilités et ne pas hésiter à dire si quelque chose ne va pas. Mais il faut aussi que l'employeur soit à l'écoute et qu'il prenne les mesures nécessaires. C'est un travail d'équipe, une chaîne de sécurité. Si un maillon est faible, tout s'écroule. En France, selon les statistiques de la CNAM, les chutes de hauteur représentent environ 15% des accidents du travail, mais elles sont responsables de près de 30% des décès. Ça montre bien que ce n'est pas un sujet à prendre à la légère. Et pour finir sur les primes énergie, même si c'est un peu hors sujet, c'est une bonne idée d'en parler. On peut toujours trouver des aides pour améliorer son équipement et sa sécurité. D'ailleurs, il existe des aides spécifiques pour les entreprises qui investissent dans la prévention des risques professionnels. Ça peut être intéressant pour inciter les employeurs à faire les efforts nécessaires. Une étude de l'INRS montre que chaque euro investi dans la prévention des risques rapporte entre 2 et 4 euros en termes de réduction des coûts liés aux accidents du travail et aux maladies professionnelles. C'est donc un investissement rentable, à la fois pour les entreprises et pour la société.

RosieLaRiveteuseModerne :

FontaineMystique90, ton histoire de point d'équilibre, c'est tout à fait ça. On peut aussi parler d'acceptation du risque. Zéro risque, ça n'existe pas, il faut juste que le risque soit acceptable par rapport à la tâche et aux enjeux. Et cette acceptation, elle est très personnelle. Ce qui est acceptable pour toi ne l'est pas forcément pour moi. D'où l'importance de la communication et de la confiance au sein d'une équipe. Si tu sens qu'un collègue prend des risques inconsidérés, il faut pouvoir lui en parler sans le juger, mais en lui expliquant pourquoi ça te pose problème. Pareil si tu as l'impression que quelqu'un est trop stressé et qu'il se met en danger à cause de sa peur, il faut pouvoir l'aider à se détendre et à reprendre confiance en lui. C'est un peu comme quand tu fais un sport extrême, il faut être capable de dire "là, je le sens pas, je préfère renoncer". Et ça, c'est pas toujours facile, surtout quand tu as la pression du groupe ou de la performance. Mais c'est essentiel pour rester en vie. 🤓

Edifiante47 :

RosieLaRiveteuseModerne, je comprends ton point sur l'acceptation du risque, mais je pense qu'il faut faire attention avec cette notion. 🤔 Oui, le zéro risque n'existe pas, c'est une évidence. Mais il ne faut pas non plus tomber dans l'excès inverse et banaliser les dangers. ⚠️ Ce qui est "acceptable" ne doit pas être une excuse pour négliger la sécurité. Il faut toujours viser le niveau de risque le plus faible possible, même si cela implique de revoir ses méthodes de travail ou d'investir dans du matériel plus performant. 🛡️ La communication et la confiance sont importantes, mais elles ne doivent pas remplacer les règles de sécurité. Et puis, il y a une différence entre renoncer à une activité sportive extrême et renoncer à une tâche professionnelle. Dans le premier cas, c'est un choix personnel. Dans le second, c'est une responsabilité envers soi-même et envers les autres. 🙏

AstreArgenté :

Tout juste.

Zenithale :

Edifiante47 a raison, il ne faut pas banaliser les dangers. DustDevil74, comme tu es agent d'entretien, et que tu peux être amené à faire du nettoyage de vitres en hauteur ou de la maintenance, je te conseille de regarder du côté des harnais "anti-chute" avec longe intégrée à absorption d'énergie. C'est un bon compromis pour la mobilité et la sécurité. Ça permet d'être toujours en sécurité sans être trop entravé dans tes mouvements. Et pour les primes énergie, c'est vrai que ce n'est pas toujours simple, mais ça vaut le coup de se renseigner auprès de ta région ou de ton département. Il y a parfois des aides spécifiques pour les travailleurs indépendants ou les petites entreprises qui veulent investir dans du matériel de sécurité.

DustDevil74 :

Bon, si j'résume vite fait, on a parlé confort des harnais, matos avec des normes (EN 362, EN 354, marquages CE), et l'importance de la formation. Zenithale et d'autres ont bien insisté sur le fait de voir avec sa boîte pour le matos et les formations obligatoires, et que le type d'EPI dépend vraiment du job (nettoyage de vitres vs maintenance). On a aussi débattu sur l'acceptation du risque et la responsabilité de chacun (employeur ET employé). Et pour finir, y a eu un petit détour par les primes énergie. C'est ça, non ?

Edifiante47 :

C'est ça. En gros, sécurité = matos adapté + formation + responsabilité de chacun. Et surtout, ne pas hésiter à poser des questions, comme tu l'as fait !

Zantop :

DustDevil74, quand tu dis maintenance sur des installations périlleuses, tu peux donner des exemples plus précis ? Parce que, par exemple, bosser sur une antenne relai, c'est pas la même que réparer un éclairage public... Faut voir le type de risques, quoi.

DustDevil74 :

Zantop, t'as raison de recentrer. En gros, par "installations périlleuses", je pensais à des trucs comme des nacelles de lavage de vitres (quand elles déconnent...), des toits avec des lanterneaux pas sécurisés, ou des interventions sur des structures métalliques en hauteur (genre, resserrer des boulons sur une charpente un peu rouillée...). Des trucs où t'as pas forcément de point d'ancrage évident et où tu dois te débrouiller un peu. C'est pas toujours de la haute voltige, mais c'est souvent assez crade et potentiellement dangereux si tu fais pas gaffe. Voilà le topo !

Wellenreiter8873 :

Ok DustDevil74, je vois le genre. Effectivement, faut pas prendre ça à la légère. Bon courage pour trouver le bon matos et les bonnes infos, et surtout, fais gaffe là-haut.

AstreArgenté :

Yes, fais gaffe là-haut, c'est pas des blagues ces situations. Et pense à bien vérifier l'état des points d'ancrage avant de te longer, surtout sur des structures rouillées. On a vite fait de se retrouver pendu par un fil...

Fauve :

Dans le genre sensibilisation, y a des boîtes qui utilisent la réalité virtuelle maintenant. Tu vois direct les conséquences de tes erreurs, c'est assez parlant paraît-il. Genre ça :
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C'est une vidéo de sensibilisation au travail en hauteur en réalité virtuelle. Je trouve que c'est une bonne manière de prendre conscience des risques.

Artisan de la nature :

Ah ouais, la réalité virtuelle, c'est une super idée pour la sensibilisation. Ca change des diapos barbantes qu'on voit en formation. Dans le même genre, y'a des parcours d'épreuves grandeur nature, avec des situations simulées (chutes, obstacles, etc.). C'est un peu plus physique, mais c'est hyper formateur pour apprendre à réagir en cas de pépin.

Edifiante47 :

C'est vrai que ces parcours grandeur nature, c'est top pour se rendre compte des limites de son corps et de son matériel. Et puis, ça permet de développer des réflexes. Y'a aussi des stages de "suspension inerte" (beurk!), où tu te retrouves pendu à ton harnais pour apprendre à gérer l'après-chute et éviter le syndrome du harnais. C'est pas très fun, mais paraît que c'est super efficace pour prendre conscience de l'importance d'un bon réglage et d'une évacuation rapide.

Fauve :

Les stages de suspension inerte, j'en ai entendu parler, ça a l'air trash ! Mais c'est clair que ça doit marquer les esprits. Y a aussi des formations où ils te font faire des exercices de "confiance" avec ton matos, genre te laisser tomber dans le vide en étant assuré. C'est moins hardcore que la suspension inerte, mais ça permet de tester ton harnais et ta longe dans des conditions réelles et de voir si t'as bien tout réglé. Puis ça apprend à gérer le stress et à faire confiance à ton équipement.

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