Quel effet peuvent avoir les heures supplémentaires rémunérées sur le moral des travailleurs dans le domaine de la construction ?

Posté par : Norm Abram - le le 24 Mars 2025

Norm Abram :

Je me demandais, en bossant sur un chantier l'autre jour, si les heures sup', quand elles sont bien payées, c'est toujours une bonne chose pour le moral des équipes. Bien sûr, l'argent fait plaisir, mais est-ce que la fatigue et le temps passé loin de la famille ne finissent pas par peser plus lourd dans la balance ? J'aimerais bien avoir vos retours et vos avis sur le sujet, surtout si vous avez déjà vécu ça.

Commentaires (8)

Wellenreiter8873 :

Moi, j'dirais qu'il faut voir la gueule des heures sup' proposées. Si c'est pour finir un truc urgent et qu'on est bien compensé, ça peut souder l'équipe, un peu comme un effort de guerre. Mais si c'est régulier et qu'on sent qu'on nous presse comme des citrons, là c'est sûr que le moral en prend un coup. Faut que la direction montre qu'elle est consciente de l'effort et pas juste qu'elle profite de notre besoin de thunes.
Norm Abram :

C'est vrai que la considération joue beaucoup. Mais je pense aussi qu'il y a un facteur individuel important. Certains sont plus résistants à la fatigue ou ont des impératifs financiers qui les rendent plus enclins à accepter les heures sup', même si c'est usant. D'autres vont craquer plus vite. Difficile de faire une règle générale, à mon avis.
AquaLumina86 :

Quand tu dis "bienpayées", tu penses à quoi exactement en termes de pourcentage par rapport au taux horaire normal ? Et est-ce que tu parles d'heures sup' occasionnelles ou plutôt d'un rythme régulier ? Je me demande si la perception change selon ces aspects-là.
Norm Abram :

Quand je dis "bienpayées", je pensais au minimum au taux majoré légalement, voire un peu plus si l'entreprise a les moyens. Et je parlais plutôt d'heures sup' occasionnelles, pas d'un truc programmé toutes les semaines. L'idée, c'est de savoir si, même avec une bonne compensation financière, l'accumulation de ces heures finit par impacter négativement le moral des troupes.
Edifiante47 :

Je pense que pour jauger l'impact sur le moral, il faudrait peut-être mettre en place des entretiens individuels réguliers avec les équipes. Ça permettrait de détecter les signes de fatigue ou de ras-le-bol avant que ça n'explose 💥. On pourrait aussi proposer des formations sur la gestion du stress et l'équilibre vie privée/vie pro, histoire de donner des outils concrets aux employés. 🧘‍♀️ Ça montre qu'on se soucie de leur bien-être et pas seulement de leur productivité. ✨
Norm Abram :

Bon, suite aux suggestions, j'ai testé des entretiens individuels avec les gars sur le chantier. C'est assez chronophage, mais le retour est plutôt positif. Certains se sentent plus écoutés, et ça a permis de désamorcer quelques tensions. On a aussi mis en place des ateliers sur la gestion du stress, et même si au début certains étaient sceptiques, ça a aidé pas mal d'entre eux à mieux gérer leur temps et leur énergie. Donc, oui, ça demande un investissement, mais ça semble avoir un impact positif sur le moral des équipes.
Gaudi38 :

Dans la même veine, je me demande si proposer des primes ponctuelles liées à la performance sur des tâches spécifiques pourrait également avoir un effet positif. Cela donnerait un objectif concret et récompensant à court terme, sans pour autant imposer un rythme d'heures sup' constant. Il faudrait juste veiller à ce que les objectifs soient réalistes et atteignables pour ne pas décourager les équipes.
RosieLaRiveteuseModerne :

Complètement d'accord avec l'idée des primes. En plus, un truc que j'ai remarqué, c'est que si on implique les équipes dans la définition des objectifs pour ces primes, ça marche encore mieux. Ils se sentent plus concernés et c'est moins perçu comme une pression venue d'en haut.